À propos de la pensée de Carl Gustav Jung sur le corps

Quelques notes de lecture


par
Michel Bénet

DESS de Psychologie clinique et pathologique, Université Denis Diderot Paris 7, Institut C.G. Jung Paris
psychanalyste, psychothérapeute [benet.m@orange.fr]

 

Si l’analyse jungienne est définie comme une « cure d’âme », si Jung n’a pas écrit de théorie du corps[1], il s’interroge sur ce sujet, avec le regard du psychologue et l’expérience du clinicien tout au long de son œuvre. Il le fait à travers l’éclairage des concepts de la psychologie analytique, cherchant sans cesse à comprendre le lien entre le corps et la psyché, et les effets, sur le corps, de la dissociation entre conscient et inconscient.

Jung distingue deux formes de pensée, la pensée intellectuelle ou dirigée, et la pensée passive, imaginative, le rêve ou fantasme, c’est-à-dire une pensée depuis l’inconscient.

La pensée de Jung est complexe et paradoxale, il le reconnaît lui-même. C’est une pensée élaborée à partir de son expérience personnelle.

[1] Ce dossier est issu de la conférence « En quoi l’œuvre de Jung nous invite à penser le corps » donnée par Michel Bénet, au Groupe d’études Carl Gustav Jung, le 10 mai 2016. Il est possible de se procurer son enregistrement sur le site du Groupe Jung [https://groupe-jung.fr/index.php?option=com_hikashop&ctrl=product&task=show&cid=200&name=benet-michel-en-quoi-l-oeuvre-de-jung-nous-invite-a-penser-le-corps&Itemid=400] (consulté en janvier 2021).

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