Sabina Spielrein


par
Gisèle Borie

secrétaire générale de Lire Jung au Gerpa

 

Jusque-là obombrée du domaine psychanalytique, Sabina Spielrein a récemment connu un retour à la lumière en ce domaine quand une valise fut retrouvée par hasard, en 1977, dans une cave de l’ancien Institut de Psychologie de Genève, à l’occasion de travaux.

Laissée par Sabina Spielrein lors de son passage dans cet institut de 1920 à 1923 (avant son retour en Russie), cette valise a livré la teneur d’échanges et de liens à travers « 46 lettres de Jung à Sabina Spielrein, 12 de Sabina Spielrein à Jung, 2 lettres de Sabina Spielrein à Freud, Mai et Juin 1909, 21 de Freud à Sabina Spielrein qui s’étendent de 1909 à 1923, ainsi que diverses lettres de Rank, de Stekel, de Bleuler et d’autres encore », et son journal intime tenu de 1909 à 1912 (comme le détaille Thierry Florentin dans son article cité plus loin).

La découverte fortuite de cette valise a tiré Sabina Spielrein de l’anonymat. Par l’intermédiaire d’amis universitaires, Aldo Carotenuto, psychanalyste jungien italien, s’est vu confier les documents qu’elle contenait et mit fin ainsi à leur dormance.

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