Lettre 1 – Lire au Gerpa

Dossier ÉTÉ 2020

Polars sur le divan

Gisèle Borie

L’été est une période propice à la lecture de livres et, en particulier, de livres policiers.

Nous plongeons bien volontiers dans les ambiances obscures d’intrigues et d’homicides dans la lumière vive des jours les plus longs. Les contraires sont-ils à l’œuvre ?

Carl Gustav Jung, peu enclin à la lecture des ouvrages littéraires de son siècle, lisait régulièrement le soir des ouvrages en latin ou encore, des romans policiers. « Pour se divertir, écrit Deirdre Bair, il affectionnait les romans policiers, notamment ceux d’Agatha Christie (sa préférée) ou de Georges Simenon. Comme il en consommait tous les soirs, ses amis anglais et français s’arrangeaient pour lui envoyer les dernières parutions[1]. »

Dans sa bibliothèque figuraient, en effet en bonne place, les ouvrages de Georges Simenon. De son côté, Simenon lui aussi admirait Jung, il le lisait depuis quarante ans[2] comme il l’écrit dans sa correspondance avec Federico Fellini[3].

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[1] Deirdre Bair, Jung, Paris, Flammarion, coll « Grandes Bio », 2007, p. 601.

[2] Ibid., lettre du 3 janvier 1977.

[3] Carissimo Simenon : Mon cher Fellini, Cahiers du cinéma, 1999.